25 septembre 2006

Routine

Fin de semaine en roue libre : jeudi 10 km, vendredi 10km, samedi matin 20 km, dimanche 5 km

Samedi matin j’ai couru totalement à jeun pour voir, j’ai avalé juste un peu d’eau en me levant. Pas de problème particulier sur ce plan.
Ces 20 bornes ont été plus expérimentales (maintenant que je sais que je tiens la distance sans problème, je peux me permettre quelques tests). J’ai essayé de faire les 5 premiers km rapidement, ce que j’ai pu faire, les 5 suivants à peine moins vite et le reste selon la forme.
A la fin de la deuxième boucle dans la montée de l'avnue de Verailles, j'ai essayé de rattraper quelqu'un devant moi.. fatale erreur, je me suis carbonisé les cuisses, résultat le tour suivant a été un poil plus difficile.
Mais au final ça s’est bien passé et le temps à l'arrivée est de 2 minutes inférieur à mon précédent sur cette distance (2 heures contre 2heures 02).
J'ai eu moins de problème de pied droit (il semble s'habituer).
La récupération a été relativement bonne mais le lendemain (dimanche) je n'ai fait que 5 km.

Bref tout baigne.

Cette semaine va de fait être plus calme pour cause de préparatif, mais je devrais finir le mois à plus de 200 km parcourus.

21 septembre 2006

Triathlon ?

Avoir « réussi » mon examen cardiaque m’a plongé hier soir dans une euphorie dynamisante. Du coup je suis sortir faire 10 km plutôt plus rapidement que d’habitude (mais donc à 145 de moyenne avec pas mal de pics à plus de 150 soit très nettement au-dessus des 140 que j’essaie de tenir).
Ce qui a été formidable, au-delà des résultats qui confirment que je suis plutôt en avance sur mon plan de marche, c’est que parler à un cardiologue qui vous répond en tant que sportif et pas en tant que malade, ça change la vie.

Verdier (il s'appelle comme ça) m’a fait une remarque intéressante : plutôt que de me limiter à courir ce qui risque de me lasser sur le long terme, il a suggéré de faire du triathlon, (couse, natation, vélo).
L’avantage serait, outre la variété de l’effort, que la natation et le vélo sont moins traumatiques (pas de chocs) et donc que sur le long terme sur un plan physique c’est mieux. Ca me parait très jouable, d'autant que renseignements pris (merci Google) le triathlon se décline en plusieurs groupes de distances, le premier semblant très accessible (500 m de natation, 20 km de vélo, 5 km de course à pieds).

Ce n’est pas idiot comme façon de voir les choses, l’année prochaine je me pencherais probablement sur la question. Dans l’immédiat, je préfère continuer à me construire une base physique solide avant de me disperser.

C’est d’autant moins idiot que ça me forcerait à apprendre à nager ou plus exactement à en finir avec ce ridicule rapport névrotique que j’ai avec l’eau (je peux nager, mais en apnée, je suis incapable de respirer dès que je suis dans l’eau).

20 septembre 2006

120%

MesureCe matin rendez-vous à l'institut Coeur Effort Santé pour faire quelques tests.
Résultat enthousiasmant, en gros je fonctionne à 120% d'un type de mon âge (un type valide sans coeur rafistolé).
Aujourd'hui il fait beau.

17 septembre 2006

Run johnny, run


En ce moment Nike diffuse une pub épatante un peu moins de souffrance (ce qui a un côté particulièrement ironique venant de Nike), pub qui tient surtout grace à sa bande son.
Pour ceux qui se demandent ce que c'est il s'agit de Hurt chanté par Johnny Cash juste avant sa mort. Ce morceau figure dans le quatrième opus de la série American de J. Cash , sous-titré The Man Comes Around .
Hurt est à l'origine un morceau de Nine Inch Nails, dernier morceau de l'abum The Downward Spiral publié en 1994.

Non seulement la version de J. Cash est poignante, mais le texte de cette chanson est très chouette (noir mais chouette). Bravo au pubeux qui a eu l'idée d'aller la déterrer.

I hurt myself today
to see if I still feel
I focus on the pain
the only thing that's real
the needle tears a hole
the old familiar sting
try to kill it all away
but I remember everything
what have I become?
my sweetest friend
everyone I know
goes away in the end
and you could have it all
my empire of dirt

I will let you down
I will make you hurt

I wear this crown of thorns
upon my liar's chair
full of broken thoughts
I cannot repair
beneath the stains of time
the feelings disappear
you are someone else
I am still right here

what have I become?
my sweetest friend
everyone I know
goes away in the end
and you could have it all
my empire of dirt

I will let you down
I will make you hurt

if I could start again
a million miles away
I would keep myself
I would find a way

16 septembre 2006

Reprise tranquille

Reprise après deux jours de repos. Jeudi et vendredi, pas de sortie (j’étais en déplacement).
Ce matin de nouveau 20 km.. aucun problème, je me suis senti complètement relax jusqu’au 15è kilomètre.
Les sensations étaient beaucoup plus claires que la dernière fois, ou peut-être était-ce la sécurité de savoir que j’ai déjà couru cette distance qui a fait que j’étais plus détaché. La fatigue est arrivée très exactement à 16,5 km, mais de façon assez légère, gérable.
A l’arrivée je suis allé nettement plus vite que la dernière fois (2:02:56 contre 2:07:49) tout en conservant une fréquence cardiaque plus basse, c’est bon signe.

J'ai passé 59% de ces deux heures au dessus de 150 contre 78% la dernière fois.
Ca fait plusieurs jours que je remarque ça d’ailleurs, ma vitesse n’augmente pas vraiment, mais au fur et à mesure que j’accumule les kilomètres, à vitesse égale, ma fréquence cardiaque est plus basse.
Avant j’atteignais facilement les 160, maintenant je reste presque en permanence autour des 140/150 (150 étant un grand max que je n’atteins pas souvent).

Soit dit en passant, c’est un avantage épatant de disposer du couple Polar / iSMARTtrain qui me permet de suivre la façon dont les choses se passent jour après jour.
Quant aux Asics je réalise que outre leur confort royal en courant, là où elles sont impériales, c’est.. en descente. Pas de choc dans les genoux les chevilles, etc.. royal.

13 septembre 2006

15 bornes ce soir

15km Ce soir un poil moins de 15km (14,5) avec un premier tour assez rapide, un second plus lent et un dernier très lent (27’57" - 29’45" et 31’24") avec une FC à 141 de moyenne.
Pas mal donc.
J’ai l’impression que mon pied droit s’assoupli graduellement.
Demain, jeudi et sans doute après-demain vendredi, repos (je pars à Londres).
La sensation que j'ai eu de franchir un palier avec les 20 bornes de ce week end se confirme. Désormais les 10 bornes se font sans aucun souci un peu comme une distance de base, et là, ces 15 ne m’ont pas demandé un effort réellement particulier (alors qu’il y a quelques temps 15 bornes c’était un peu la limite extrême).

Routine

La routine s'installe autour de 10 km, 10 avant hier soir, 10 hier , dans les deux cas sans aucun problème. Si en fait, juste un léger problème : je suis incapable de bien gérer les modulations de rythme.
Avant hier j'avais décidé de courir lentement (en pratique de rester en dessous des 140 de FC, ce qui correspond à 80%) naturellement ça s'est bien passé, sans baisse spectaculaire de la moyenne (9km/h au final soit un/ un demi-kilomètre de moins) mais à plusieurs reprises, j'ai essayé pour voir de remonter la vitesse sans réel résultat. Un peu comme si lorsque je descends trop bas, je n'arrivais pas à remonter, il faudra qu j'investigue un brin.
Hier rythme normal (9,8 de moyenne) sans aucun souci.
10 bornes est désormais devenu une distance assez standard, c'est bien, l'idéal serait que j'arrive à remonter cette impression vers 15 km.

19,2 Il me semble (en tous cas il m'a semblé hier) que les choses s'arrangent côté pied droit, moins de brûlures. En revanche, mon pied gauche a le syndrome de "l'ongle noir", lié au fait que les Elite 1000 étaient trop courtes. Marrant, pas douloureux, mais étonnant. Je l'avais lu et là je le constate en direct.

10 septembre 2006

Sans séquelles

Heureuse surprise, 10 km ce soir, aucun souci, aucune courbature. Les 20 d'hier matin sont passés comme une lettre à la poste.
J'ai le sentiment (peut-être dû uniquement à l'euphorie et destiné à se dissiper rapidement) d'avoir franchi un cap.. on verra bien.
Chapeau m'sieur Asics en tous cas.

Nouvelle frontière

19,2 Cette nouvelle frontière c'est 20 Km (19,22 exactement).
Vendredi soir je ne suis pas sorti courir, et samedi matin (hier donc), j'étais en forme, je me sentais bien. J'ai donc essayé de pousser à 20, pour voir et puis aussi à titre de pari personnel, parce que symboliquement ça représente un semi-marathon qui est mon objectif pour 2007.
Au final ça c'est extrêmement bien passé, beaucoup plus facilement que je l’aurais imaginé. Bon pas de triomphalisme exagéré, le rythme était très lent (9km/h de moyenne au final) mais quand même. Lorsque je regarde le chemin parcouru (au sens propre comme au figuré) depuis le 25 mai lorsque j'ai commencé, je suis content.
Je me souviens des premières sorties, lorsqu'au bout de quelques centaines de mètres j'étais exsangue, suant comme un boeuf et soufflant comme une vielle loco.. quand même, ça fait désormais une sacrée différence.
Le vendeur de la boutique du marathon m’a vendu des chaussures en pointure 46,5 (alors que je fais du 44) en m’expliquant que lorsqu’on court, au bout de quelques kilomètres, le pied s’allonge. Je lui ai fait confiance tout en trouvant son explication un brin étrange, mais en me disant qu’avoir le pied au large pouvait être une bonne chose.
Il avait raison.
À l’arrivée, mon pied, gauche surtout, était pile poil à la bonne et confortable dimension, impressionnant.
J’ai eu un problème de brûlure au pied, droit, problème que je rencontre depuis quelques jours et qu’au départ j’avais mis sur le dos des Asics.
J’ai le sentiment que cela provient de cette histoire de pied qui se détend. J’ai des pieds mal fichus, recroquevillés, le droit surtout et il m’apparaît assez nettement que ce souci à droite est lié à ce phénomène.
Cela dit hier il était plutôt plus modéré que d’habitude, sans doute que mon pied apprend à se détendre.
Le truc qui n’arrête pas de m’épater ce sont les transformations qui apparaissent au dixième kilomètre. Je crois que c’est lié ào la libération d’endorphines. Lorsque je suis arrivé, dans les derniers kilomètres, j’étais fatigué, mais je n’arrivais pas à faire le lien avec le fait d’arrêter de courir, ce qui ne me paraissait pas une solution évidente.. étonnant, un peu comme si ma raison me disait « ben oui tu es fatigué parce que tu cours, donc pour l’être moins il faut t’arrêter » et mon corps, qui lui, répondait l’inverse.
Sur le plan du rythme, j’ai été assez lent (un demi-kilo à l’heure de moins que d’habitude) mais surtout beaucoup plus régulier. J’ai tourné en essayant de rester vers les 140 de FC et le résultat est très explicite. Pas de courbatures aujourd’hui, je serais partant pour recommencer (mais je vais faire léger pour éviter les soucis).

J’en suis à 60 km avec les Asics et franchement elles sont vraiment bien. J’ai eu un peu de mal à m’y faire au début, leur amortissement spectaculaire est déroutant. Je me rends compte qu’il faut que je réapprenne à courir avec, mais à l’usage ce sont des pompes géniales. Avec les Elite 1000 je n’aurais jamais pu atteindre ces 20 km.
Je n’ai absolument pas mal aux pieds et je n’ai pas eu mal au pied pendant ces 20 bornes (exception faite donc de ce problème de pied droit qui lui, semble du au côté tordu du pied, plus qu’à un problème de chaussure), bref, que du bonheur.

06 septembre 2006

C’est pas le pied

Mardi soir 10 km à petite vitesse (9,5 km/h).
Le changement de chaussure n’est pas si évident que ça, un peu comme si inconsciemment je m’étais organisé autour des défauts des Elite 1000 (trop courtes, trop étroites, semelles intérieures qui se décolle etc..) du coup avec les Asics je cours confortablement en terme de sensations (pas de chocs notamment) mais pas si confortablement que ça en termes généraux.
Etrange.

Pour le reste, j’ai un rhume qui n’en finit pas de finir et la très modeste performance d’hier soir est sans doute à chercher de ce côté.
Ce matin je me suis levé ultra tôt (5h30, résultat, il est 15 heures et j’ai sommeil (je vieillis moi..) et donc du coup ce soir ça ne va probablement pas être le feu d’artifice.

02 septembre 2006

Changement de pneus

Vendredi soir 10 km tranquille, samedi matin... re-10 km avec un incroyable mal aux pieds. Anja est allé faire des courses pour la rentrée scolaire, je décide d’en finir avec cette ridicule histoire de chaussures.

02.09.2006 Direction la Boutique du Marathon rue Léon Jost (une petite rue derrière la place des Ternes). Accueil ultra chaleureux, plein de monde (y compris des démonstrateurs d’Adidas et de Polar après qui je courrais pour ma rubrique chez iTélé, donc d’une pierre deux coups, plaisir et boulot).
Le vendeur me fait courir un peu dans la rue pour regarder l’étendue des dégâts et me conseille des Asics Foundation VI. 105 euros, pas ultra chères donc.
Ces Asics sont de véritables chaussons. A froid, comme ça en magasin, c’est très impressionnant.
Tellement impressionnant, qu’oubliant mes 10 bornes du matin, je suis reparti en rentrant en faire 5 de plus pour avoir une idée. La première impression a été moyenne, j’avais encore mal aux pieds du matin, mais l’amorti est spectaculaire.

Samedi, 5 bornes très lentes avec Anja, cette fois encore l’amorti des Asics m’a épaté. En fait la sensation est étrange, je crois qu’il va me falloir du temps pour m’y habituer, j’ai la sensation de courir « sur » et pas « dans » les chaussures.
Un peu comme si la route était faite de Tartan très très souple.

Le soir en mettant iSMARTtrain à jour je regarde le décompte d’août qui se termine : 135 km. Avec tous les voyages, les jours d’arrêt etc.. 135 km c’est pas mal.

01 septembre 2006

Des jours avec.. et sans

Avant hier 10km tranquille mais à allure correcte (10,2 km/h) aucun souci (si ce n’est ce fichu mal au pied), temps de récupération au petit poil, parfait contrôle de la fréquence cardiaque, bref, que du bonheur.

Hier soir en revanche, la grosse panne. J’ai l’impression que ça vient d’un problème d’alimentation. Je me suis retrouvé au bout de deux kilomètres, complètement sans forces, à tel point que j’ai arrêté et terminé mon premier tour en marchant, puis je suis rentré.
De toute façon même dans la zone de mise en jambes j’étais en soufflant comme un bœuf à 10,2 km/h là ou normalement je passe avec un kilomètre de mieux sans aucun problème.

Cela dit, si ça sentait fort un souci d’hypoglycémie (je ne me suis jamais senti mou à ce point) dans le même temps, j’avais la tête ailleurs et il y a peut-être un lien. Ma rubrique chez iTélé reprend à fond (ce qui est une surprise, je pensais que j’allais arrêter), à un rythme hebdomadaire (au lieu de tous les quinze jours), ce qui représente à la fois un truc très intéressant en terme de fréquence et de présence à l’antenne… et un boulot dingue, et du coup, ça bouleverse mes plans pour la rentrée.

Bref, on verra ce soir