30 décembre 2006

Nouvelle adresse

Désormais je continue la rédaction de mes aventures ici : http://luc.saint-elie.com/section/sueur/

http://www.saint-elie.com/cap

27 décembre 2006

Ah cours plus vite Charlie...

Depuis ma reprise, le rythme s'est nettement accéléré sans que je le décide vraiment. En course je tourne autour de 11,5 - 12,5 km/h là ou il y a un mois je tournais à un bon kilomètre de moins. Ca ne se traduit pas encore de façon très spectaculaire dans mes totaux parce que je m'écroule dans le dernière montée, mais c'est néanmoins un vrai progrès.

Ce matin je me suis fait 15 kilomètres à 10,5 de moyenne, avec au total 160 m de dénivelé, en finissant normalement fatigué et depuis une semaine je ne suis plus descendu à moins de 10,2 de moyenne.

En revanche si ma vitesse s'est nettement améliorée, ma fréquence cardiaque reste elle, trop élevée.
A partir de la semaine prochaine je commence les fractionnés avec comme objectif de combiner baisse de la FC et augmentation de la vitesse.

20 décembre 2006

Le coeur et les jambes

Reprise....

Je suis resté 10 jours ans courir avec plein d’excellentes raisons défendables (il fait froid, je suis crevé) et d’autres moins (j'ai la flème). J’ai repris hier, 10 bornes, idem ce matin.

Premier constat, après 10 jours, la réaction du corps est assez dissociée.
Les jambes me font mal mais fonctionnent bien, globalement je suis allé plus vite sur ces deux sorties que ce que je faisais juste avant d’arrêter.
En revanche le coeur lui, à du mal à se remettre en route, je suis à 155 de moyenne ce qui bien évidemment est infiniment trop.

Pour le reste, il me semble que les Asics sont en train de perdre la spectaculaire faculté d’amortissement qu’elles avaient au départ..ou alors ce sont mes pieds qui s’habituent. Quoi qu’il en soit vu que le niveau d’usure est proche de zéro elles vont largement durer jusqu’à l’été.

11 décembre 2006

Légère fatigue

J'ai mis la pédale douce depuis quelques jours, je cours moins. Je vais reprendre demain, mais j'avais besoin de souffler un peu, je frisais l'overdose.

01 décembre 2006

230 Km

Hier matin à Laranzote aux Canaries j'ai battu mon record mensuel (ça fait bien non à Lanzarote aux Canaries ?) .
Blague à part, je termine novembre à 230 km (229,9 exactement) contre 227 en septembre.

From iSMARTtrain


Du côté des choses qui clochent, j’ai revécu pendant ces deux jours, ce que j’avais expérimenté cet été en Corse. Lorsque je ne suis plus sur mon parcours habituel et donc avec mes repères habituels, j’ai du mal à trouver mon rythme. Le premier jour je suis partir beaucoup trop vite (vers les 11,5 km/h) ce qui fait qu’au bout de 7km j’étais cuit. Le second ça allait mieux (mais j’ai du abréger pour des raisons d’emploi du temps)

Par ailleurs, je me suis laissé aller dernièrement côté alimentation et j'ai repris du poids, il va falloir rectifier ça.

22 novembre 2006

9,9

Excellente sortie ce matin à 9,9 de moyenne, ce qui est plutôt plus rapide que d’ordinaire, d’autant que ma fréquence cardiaque est restée à un niveau assez bas ( 140 de moyenne)
Je regarde mes totaux mensuels, j’en suis à 190 pour ce mois, soit déjà mieux que le mois dernier (et le mois n’est pas fini) mais moins globalement qu’en septembre (cela dit en septembre j’ai forcé au maximum).
Donc globalement tout va bien.

From iSMARTtrain

11 novembre 2006

Après le petit déj’

Ce matin, sortie 15Km à 11h30 après un petit-déjeuner normal. En fait c’était l’occasion de voir si sortir le matin à jeun comme je le fais depuis une semaine à des effets négatifs et donc de voir si en sortant après avoir petit déjeuner est mieux.

Eh bien la réponse est non.

En fait ça n’a rien de scientifique et j’ignore si je me suis démontré qu’effectivement sortir à jeun le matin n’a pas d’effet négatif, ou si j’ai payé aujourd’hui la fatigue de la semaine, ou encore si j’avais tellement envie d’en arriver à la conclusion qu’à jeun c’est mieux.. la vérité doit être un mélange des trois.

Toujours est-il que non seulement ça n’a pas été mieux, mais que j’ai tourné avec une fréquence cardiaque nettement plus élevée pour une moyenne finale identique.

Bref je vais continuer tranquillement mes petites sorties matinales à la fraîche.

La même chose en image, on voir clairement sur le graphique de le colonne de droite la différence de fréquence cardiaque. La zone verte est celle ou je devrais idéalement rester, la rouge c’est lorsque ça va trop vite.

A jeun (10 km)

From iSMARTtrain


Après déjeuner (un poil plus long 14,5 km)
From iSMARTtrain

10 novembre 2006

RAS...

J’écris peu ces derniers jours, ce qui est une excellente nouvelle : cela signifie que tout va bien, rien de spécial à signaler.
Je suis désormais organisé comme une montre Suisse.
Je me lève à 6h40 et je sors pour une heure vers 7h. L’équipement (vêtements) va vraiment très bien, finies les sensations de froid ou les doigts tellement engourdis au retour que j’avais du mal à glisser ma clé dans la serrure.
Les Asics tiennent vraiment bien le coup. Ce matin j'ai jeté un oeil aux stats de iSMARTTrain, depuis leur achat au retour de vacances d'été, elles ont fait 484 km. A priori elles doivent pouvoir en faire largement autant parce qu’elles ne donnent pas de signe de fatigue ou d’usure.

08 novembre 2006

Équipement anti-froid

Fatigué de cailler le matin, je suis allé samedi faire un tour chez Decathlon.
J’ai acheté deux maillots Boston « mi-saison » à manches longues, un noir et un rouge. Deux parce que avec mes sorties quotidiennes je dois laver le matériel tous les jours et donc parfois ça n’a pas le temps de sécher
Ce maillot Boston est extrêmement confortable, l’intérieur est très doux. Il est fabiqué dans un matériau synthétique avec un intérieur molletonné qui fait penser aux pulls polaires. Avantage non négligeable, la coupe est top et ce maillot qui est pourtant l’entrée de gamme est très élégant (bon, cela dit, a 7h30 du matin dans les bois, il n’y a pas foule pour s’en rendre compte, ok)

A ces maillots j’ai ajouté un coupe-vent (15 euros) toujours de la gamme Boston. Ce coupe vent (il est noir) est lui aussi bien coupé (il descend un peu plus derrière pour empêcher les coups de froid au dos), très confortable et bien aéré. Je peux courir une heure sans aucun souci avec le maillot et le coupe vent fermé. L’étanchéité est sans doute légère (il n’ a pas encore plu) mais il est probable qu’il est suffisant pour une pluie fine.

A noter un truc assez ridicule, le maillot a plus de petits éléments réfléchissants que le coupe-vent, ce qui fait que sans coupe-vent on est plus visible qu'avec (les mystères du marketing sont parfois vraiment insondables).

Pour compléter j’ai acquis un bonnet (7 euros) et des gants (7 euros aussi).
Si le rapport qualité prix des maillots et du coupe vent Boston sont formidables (la gamme Boston de Décathlon est vraiment bien) en revanche il doivent marger comme des malades sur le bonnet en véritable synthétique authentique. Cela dit il est chaud, les gants aussi, donc ça va.

Je cours depuis trois jours avec tout ce bazar et ça se passe très bien. J’ai conservé les shorts courts (mi-cuisses) parce que je n’ai pas froid aux jambes.

Message sympa

J'ai reçu hier un message très sympa de Yves de Waterloo en belgique

Bonjour,

je suis tombé sur votre blog par hasard, via Google. J’ai été pris par votre article sur le Polar… et puis j’ai lu quelques pages de votre journal.
Impressionnant. Une belle promo sur les vertus du jogging.

Je n’ai pas l’habitude de répondre comme cela sur le web, mais ici j’étais surpris. J’ai vu de nombreux points communs avec ma propre démarche :

D’abord, l’idée d’acheter un Polar Rs200sd pour les mêmes raisons. Les mêmes démarches sur le net pour trouver le bon deal. Je compte l’acheter demain ou ce soir.
Les mêmes soucis de chaussures… et j’ai acheté des … Asics, cela ne s’invente pas mais le modèle GT 2110.
Le même souhait de suivre les perf. sur le pc et d’analyser tout cela.

Mais vous êtes à un niveau nettment supérieur, moi je débute.

Chapeau pour vos performances et le dynamisme avec lequel vous enchainez les entrainements. Une source d’inspiration pour moi.
Continuez ainsi … et le marathon n’est plus très loin .

Au fait, toujours content du Polar ?


Alors pour répondre, effectivement je suis enchanté des Asics, ce sont des chaussures d'un confort épatant, vraiment c'est le jour et la nuit comparativement à des chaussures de footing classiques. Elles sont un poil chères, mais elles le valent très (mais alors très très) largement.

Pour le RS200SD j'en suis enchanté, mais je ne suis pas un sportif sophistiqué.
Ce dont j'ai besoin c'est :
- pendant la course, la mesure de ma fréquence cardiaque et de la vitesse (plus, mais je m'en sers plus par curiosité, de la distance parcourue)
- après la course, pouvoir récupérer sur mon Mac un ensemble de données qui me permettent de suivre mon évolution.

Le RS200SD répond parfaitement à ça. Il n'a pas la finesse des modèles plus chers de chez Polar comme le RS800. Par exemple, je me suis dit que je ne commencerais à faire du fractionné que l'année prochaine, et j'ignore ce qu'il donne lorsqu'il faut configurer des séries de petites fractions.

Mais à mon niveau, c'est un appareil épatant (qui demande un peu de temps pour la prise en mains parce que si son fonctionnement est somme toute assez simple, la doc a été rédigée par un pervers).

À noter que la sangle de poitrine est très confortable (ce qui ne me semble pas être le cas de celle des modèles premier prix qui ont des sangles assez rigides).

04 novembre 2006

Courir à jeun

Depuis que j'ai décalé mes séances au matin, je cours à jeun. C'est une sensation assez plaisante, j'ai moins de pêche, mais je me sens plus léger. Au début j’avais un peu peur de soucis liés à l'hypoglycémie, mais c'était clairement une crainte absurde parce que ça se passe très bien. Ces derniers jours, j'ai fait 10 km sans soucis, ce matin 15 sans le moindre problème et à la même vitesse que lors de sorties classiques en journée ou en fin de journée.
Au chapitre des choses qui se sont nettement améliorées, il y a mon pied droit qui ne se manifeste plus du tout, et le mal de dos qui semble avoir disparu. Il faudra que j'essaie une sortie plus longue demain pour voir si ce n'est pas simplement parce qu'il en démarre qu'au-delà de 15 km.
À suivre donc...

Une amie m’a fait passer un lien assez étonnant a propos du point de vue d'un des conseillers de N. Sarkozy.

Je ne savais pas que M. Le Meur s’adonnait aussi à la course à pied. Mais nous avons des approches très différentes. Je me fiche complètement de l’aspect performance, je me suis fixé comme objectif de courir un demi-marathon en 2007 et un marathon complet en 2008 pour avoir des objectifs (j’ai déjà atteint celui de 2007, un demi-marathon fait 21 km et je les fais de temps à autre en sortie longue).

Ce que je trouve bien dans la course à pied c’est que ça libère l’esprit, pendant que je cours je gamberge, j’ai une heure une heure et demie sans téléphone, sans personne qui me gonfle, en regardant le héron du bois à côté de chez moi qui me regarde passer, en surveillant les biches qui sautillent au loin ou les canards qui font semblant de ne pas me voir, c’est silencieux, calme, reposant et très propice à la gamberge.

Et puis ça permet de découvrir son corps, de ne plus écouter le cerveau qui est un enfoiré fini etc.. bref une expérience intérieure assez formidable, pas vraiment un moyen d’enrichir ma vie sexuelle qui sans être éblouissante, va très bien.

02 novembre 2006

Matin frisquet

10 km ce matin, rien à signaler, en gros c'est le grand départ pour le décalage de mes séances le matin. De 7h30 à 8h30 ça va très bien. Un seul truc, le froid, je suis rentré avec les mains gelées.

01 novembre 2006

Tranquille

Ce soir, sortie de 10km tranquille mais rapide, nettement plus rapide que d'habitude .
RAS si ce n'est que ma FC a toujours du mal a redescendre après être restée longtemps au dessus de 150.

31 octobre 2006

Heure d’hiver

Mardi 31 octobre au matin.. 10 jours d’arrêt. Ma dernière sortie date du 21. Cela fait une semaine que j’a des pince-fesses quasiment tous les soirs et ce week-end nous sommes descendus à Marseille. Bref 10 jours à faire du gras. C’est vraiment la sensation que j’avais, une sensation de gonflement, d’immobilisme, avec d’un côté un manque de course et de l’autre une flemme grandissante qui m’a servir d’alibi pour cette pause (parce que je viens d’écrire « des pince-fesses tous les soirs, ce qui est exact, mais si j’avais vraiment cherché le temps de courir, j’en aurais trouvé un peu).

Dans le même temps c’est l’heure d’hiver, le soir il fait nuit noir quelle que soit l’heure à laquelle je rentre, j’ai donc décidé de courir le matin.

Premier essai c matin, départ à 7 h 30. Il faisait frais, mais pas froid, je suis sorti avec mon short, et deux T Shirt en coton l’un sur l’autre, température impeccable. Juste un peu froid au bout des doigts (si ça se trouve, je vais devoir envisager des gants).
Sortie de 10 km sans regarder le cardio pour reprendre en douceur et au final un score correct : 9,6 de moyenne.
Courir le matin à jeun c’est vraiment agréable. Le côté « à jeun » fait que sur le plan pêche c’est pas la forme olympique, mais d’autre part je me suis senti très léger, agréablement léger et en outre la lente montée de la lumière est épatante sur un plan psychologique. Lorsque je suis sorti il faisait encore un peu sombre et tout le long de la course la lumière est montée comme pour m’accompagner jusqu’à la fin ou il faisait complètement jour. Expérience extra (de toute façon, ça tombe bien qu’elle soit extra puisque dorénavant c’est le matin que je vais courir).


Ce qui est moins correct c’est le bilan d’octobre que cette semaine de glande a totalement ruiné, je termine à 181 km alors que j’avais prévu de passer les 200.

From iSMARTtrain

23 octobre 2006

Calme plat

Ce soir il pleut et je suis crevé. Rien à voir avec la course à pied, avec ma rubrique télé du lundi je dors 2/3h dans la nuit du dimanche au lundi, la nuit je monte les tournages que j'ai effectué le week end. En général ça passe bien, mais pas ce soir.
Donc pas de sortie, un brin d'abdos pour la forme (il y a du taf de ce côté là...)
Je vais peut-être prendre l'habitude de faire une séance d'abdos le matin.

Calme

Dimanche léger mal aux genoux (pas vraiment douloureux, mais raides) donc repos.
Le mal de dos lui a complètement disparu, c'est curieux, pendant ma longue sortie, j'avais plus mal au dos qu'aux jambes et aux genoux, mais le lendemain c'était l'inverse.

21 octobre 2006

Nouvelle frontière : 24 km

From iSMARTtrain


24 km (23,68 exactement) aujourd'hui, nouveau record de distance.

J'ai essayé de tenir un rythme cardiaque juste au-dessus de 130 (donc assez lent au final ça donne 9km de moyenne horaire). Temps de passage au semi-marathon 2 h 18 min c'est à la fois très bien parce que ça veut dire qu'en conditions de course je dois pouvoir faire 2 h 10 min voire un poil moins, et en même temps ça montre que pour tenir mon objectif pour 2008 (courir un marathon complet) il y a encore du boulot.
Non seulement j'ai couru lentement, mais à l'arrivée j'étais mort, il ne me restait pas grand-chose sous le pied côté vitesse, ce qui veut dire que si j'avais dû continuer (j'aurais pu) la vitesse aurait encore baissé, bref un marathon m'aurait pris 6 Mois.

Cela dit, ça s'est très bien passé, pas vraiment de problème côté pied droit (il doit s'assouplir) juste quelques brûlures aux cuisses, et surtout un mal au dos.
Je crois que si j'avais dû continuer c'est le mal au dos qui m'aurait arrété.
La morale de cette expérience c'est qu'il va falloir que je fasse de la muscu abdos/dorsaux.

18 octobre 2006

Métronome

Depuis quelques jours je tourne a 10km/jour sans réel souci. Graduellement la FC baisse à vitesse égale , bref ça roule.

Sur un plan plus précis j’ai un problème avec les tendons des genoux. Bizarrement aucune douleur au sens de l’inflammation usuelle de la tendinite, mais ils semblent comme engourdis, sensation étrange.

Par ailleurs j’ai du adapter mes parcours à la nuit. Désormais passé 19h, le bois de Saint Cucufa est impraticable. J’ai tenté un premier tours avec une partie du bois et le reste sur route, mais pour faire 10km il faut faire 4 tours, ce qui est mortellement ennuyeux.

Hier soir j’ai validé un nouveau parcours, 2 tours pour 10,5 km ça va plutôt très bien. Tout le circuit passe par des trottoirs larges et peu fréquenté à cette heure et surtout bien éclairés.

Je n’ai pas encore appelé Verdier pour avoir le bilan de mes 24 heures passées avec un holster, on verra la semaine prochaine.

12 octobre 2006

Tchao holster je ne t'aimais pas

Ouf.. Tout à l'heure, je suis allé rendre le holster à l'Institut Coeur Santé Effort, et ce n'était pas dommage. 24 heures avec ce bidule c'est pénible.
Ce matin je suis allé courir une heure avec (je n'ai pas pu hier soir) et franchement c'est très inconfortable d'avoir le gros magnéto qui pendouille (je l'avais accroché à un ceinturon que je portais par dessus le short).
En revanche, courir le matin (7h30 ce matin) ce n'est pas désagréable, peut-être vais-je continuer.
L'avantage du matin c'est qu'il fait noir au début et que la luminosité ambiance augmente au fur et à mesure, ce qui psychologiquement est sympa. le soir c'est l'inverse, en ce moment je commence, il fait sombre, et je finis, il fait nuit..

11 octobre 2006

Suite du contrôle

Aujourd'hui, suite de la prise en charge cardio que j'ai entammée, avec un ensemble de tests. En début d'après midi un electrocardiogramme qui m'a valu un long sermon .. de quoi ? 14 ans que vous ne faites pas suivre cette valve ? vous êtes fou ! etc... et qui au final s'est conclu par des résultats hyper positifs.

Troisième étape, je porte un appareil qui va enregistrer pendant 24 heures le comportement de mon coeur. C'est un peu bizarre d'être arnaché comme ça.

From Cardio


A suivre....

10 octobre 2006

Petit point sur les tendances côté matériel

Pour ma rubrique high tech chez iTélé j'ai fait lundi (on a tourné ça le week end dernier) un petit point sur les derniers lancements en matière de matériels pour coureurs.
C'est à lire/voir ici .
C'était assez amusant de combiner travail et loisirs, nous nous sommes bien amusés.

From iSMARTtrain
Par ailleurs iSmartTrain est en version 3.0béta6 et il commence à vraiment bien marcher avec le RS200. Il y a encore quelques bugs et quelques fonctions pas terminées, mais il est d'ores et déjà très utilisable.

03 octobre 2006

220 km

J’ai terminé septembre avec 220 km (en août j’en avais fait 130) et tout se passe pour le mieux.
Ces derniers jours je tourne à 10km/jour sans souci avec une petite modif.
Jusque là je marchais environ 200m en côte avant d’arriver à la grande côte de la route de Versailles. Cette petite coupure me permettait de laisser retomber la FC de 145/150 en fin du tout du lac vers 120, et donc j’attaquais cette côte à 120.
Depuis quelques jours, je continue à courir même dans cette portion (qui, elle-même est assez pentue) ce qui fait que j’attaque la côte aux alentours de 145.
C’est plus dur mais ça se passe plutôt bien. Et puis d’un point de vue nombril ça améliore (forcément) mon temps sur un tour.
Hier soir, première sortie sous la pluie. Il v falloir que je m’y habitue (l’hiver à Paris…). J’ai mis deux T Shirt au lieu d’un et ça n’a pas été trop mal. En fait les arbres protègent vraiment bien pendant la majorité du circuit.
Cela dit il va quand même falloir que je trouve une solution, une sorte de kway adapté à la course. A voir donc.
Décathlon a ce modèle, il va falloir que j'ailles y jeter un oeil.

25 septembre 2006

Routine

Fin de semaine en roue libre : jeudi 10 km, vendredi 10km, samedi matin 20 km, dimanche 5 km

Samedi matin j’ai couru totalement à jeun pour voir, j’ai avalé juste un peu d’eau en me levant. Pas de problème particulier sur ce plan.
Ces 20 bornes ont été plus expérimentales (maintenant que je sais que je tiens la distance sans problème, je peux me permettre quelques tests). J’ai essayé de faire les 5 premiers km rapidement, ce que j’ai pu faire, les 5 suivants à peine moins vite et le reste selon la forme.
A la fin de la deuxième boucle dans la montée de l'avnue de Verailles, j'ai essayé de rattraper quelqu'un devant moi.. fatale erreur, je me suis carbonisé les cuisses, résultat le tour suivant a été un poil plus difficile.
Mais au final ça s’est bien passé et le temps à l'arrivée est de 2 minutes inférieur à mon précédent sur cette distance (2 heures contre 2heures 02).
J'ai eu moins de problème de pied droit (il semble s'habituer).
La récupération a été relativement bonne mais le lendemain (dimanche) je n'ai fait que 5 km.

Bref tout baigne.

Cette semaine va de fait être plus calme pour cause de préparatif, mais je devrais finir le mois à plus de 200 km parcourus.

21 septembre 2006

Triathlon ?

Avoir « réussi » mon examen cardiaque m’a plongé hier soir dans une euphorie dynamisante. Du coup je suis sortir faire 10 km plutôt plus rapidement que d’habitude (mais donc à 145 de moyenne avec pas mal de pics à plus de 150 soit très nettement au-dessus des 140 que j’essaie de tenir).
Ce qui a été formidable, au-delà des résultats qui confirment que je suis plutôt en avance sur mon plan de marche, c’est que parler à un cardiologue qui vous répond en tant que sportif et pas en tant que malade, ça change la vie.

Verdier (il s'appelle comme ça) m’a fait une remarque intéressante : plutôt que de me limiter à courir ce qui risque de me lasser sur le long terme, il a suggéré de faire du triathlon, (couse, natation, vélo).
L’avantage serait, outre la variété de l’effort, que la natation et le vélo sont moins traumatiques (pas de chocs) et donc que sur le long terme sur un plan physique c’est mieux. Ca me parait très jouable, d'autant que renseignements pris (merci Google) le triathlon se décline en plusieurs groupes de distances, le premier semblant très accessible (500 m de natation, 20 km de vélo, 5 km de course à pieds).

Ce n’est pas idiot comme façon de voir les choses, l’année prochaine je me pencherais probablement sur la question. Dans l’immédiat, je préfère continuer à me construire une base physique solide avant de me disperser.

C’est d’autant moins idiot que ça me forcerait à apprendre à nager ou plus exactement à en finir avec ce ridicule rapport névrotique que j’ai avec l’eau (je peux nager, mais en apnée, je suis incapable de respirer dès que je suis dans l’eau).

20 septembre 2006

120%

MesureCe matin rendez-vous à l'institut Coeur Effort Santé pour faire quelques tests.
Résultat enthousiasmant, en gros je fonctionne à 120% d'un type de mon âge (un type valide sans coeur rafistolé).
Aujourd'hui il fait beau.

17 septembre 2006

Run johnny, run


En ce moment Nike diffuse une pub épatante un peu moins de souffrance (ce qui a un côté particulièrement ironique venant de Nike), pub qui tient surtout grace à sa bande son.
Pour ceux qui se demandent ce que c'est il s'agit de Hurt chanté par Johnny Cash juste avant sa mort. Ce morceau figure dans le quatrième opus de la série American de J. Cash , sous-titré The Man Comes Around .
Hurt est à l'origine un morceau de Nine Inch Nails, dernier morceau de l'abum The Downward Spiral publié en 1994.

Non seulement la version de J. Cash est poignante, mais le texte de cette chanson est très chouette (noir mais chouette). Bravo au pubeux qui a eu l'idée d'aller la déterrer.

I hurt myself today
to see if I still feel
I focus on the pain
the only thing that's real
the needle tears a hole
the old familiar sting
try to kill it all away
but I remember everything
what have I become?
my sweetest friend
everyone I know
goes away in the end
and you could have it all
my empire of dirt

I will let you down
I will make you hurt

I wear this crown of thorns
upon my liar's chair
full of broken thoughts
I cannot repair
beneath the stains of time
the feelings disappear
you are someone else
I am still right here

what have I become?
my sweetest friend
everyone I know
goes away in the end
and you could have it all
my empire of dirt

I will let you down
I will make you hurt

if I could start again
a million miles away
I would keep myself
I would find a way

16 septembre 2006

Reprise tranquille

Reprise après deux jours de repos. Jeudi et vendredi, pas de sortie (j’étais en déplacement).
Ce matin de nouveau 20 km.. aucun problème, je me suis senti complètement relax jusqu’au 15è kilomètre.
Les sensations étaient beaucoup plus claires que la dernière fois, ou peut-être était-ce la sécurité de savoir que j’ai déjà couru cette distance qui a fait que j’étais plus détaché. La fatigue est arrivée très exactement à 16,5 km, mais de façon assez légère, gérable.
A l’arrivée je suis allé nettement plus vite que la dernière fois (2:02:56 contre 2:07:49) tout en conservant une fréquence cardiaque plus basse, c’est bon signe.

J'ai passé 59% de ces deux heures au dessus de 150 contre 78% la dernière fois.
Ca fait plusieurs jours que je remarque ça d’ailleurs, ma vitesse n’augmente pas vraiment, mais au fur et à mesure que j’accumule les kilomètres, à vitesse égale, ma fréquence cardiaque est plus basse.
Avant j’atteignais facilement les 160, maintenant je reste presque en permanence autour des 140/150 (150 étant un grand max que je n’atteins pas souvent).

Soit dit en passant, c’est un avantage épatant de disposer du couple Polar / iSMARTtrain qui me permet de suivre la façon dont les choses se passent jour après jour.
Quant aux Asics je réalise que outre leur confort royal en courant, là où elles sont impériales, c’est.. en descente. Pas de choc dans les genoux les chevilles, etc.. royal.

13 septembre 2006

15 bornes ce soir

15km Ce soir un poil moins de 15km (14,5) avec un premier tour assez rapide, un second plus lent et un dernier très lent (27’57" - 29’45" et 31’24") avec une FC à 141 de moyenne.
Pas mal donc.
J’ai l’impression que mon pied droit s’assoupli graduellement.
Demain, jeudi et sans doute après-demain vendredi, repos (je pars à Londres).
La sensation que j'ai eu de franchir un palier avec les 20 bornes de ce week end se confirme. Désormais les 10 bornes se font sans aucun souci un peu comme une distance de base, et là, ces 15 ne m’ont pas demandé un effort réellement particulier (alors qu’il y a quelques temps 15 bornes c’était un peu la limite extrême).

Routine

La routine s'installe autour de 10 km, 10 avant hier soir, 10 hier , dans les deux cas sans aucun problème. Si en fait, juste un léger problème : je suis incapable de bien gérer les modulations de rythme.
Avant hier j'avais décidé de courir lentement (en pratique de rester en dessous des 140 de FC, ce qui correspond à 80%) naturellement ça s'est bien passé, sans baisse spectaculaire de la moyenne (9km/h au final soit un/ un demi-kilomètre de moins) mais à plusieurs reprises, j'ai essayé pour voir de remonter la vitesse sans réel résultat. Un peu comme si lorsque je descends trop bas, je n'arrivais pas à remonter, il faudra qu j'investigue un brin.
Hier rythme normal (9,8 de moyenne) sans aucun souci.
10 bornes est désormais devenu une distance assez standard, c'est bien, l'idéal serait que j'arrive à remonter cette impression vers 15 km.

19,2 Il me semble (en tous cas il m'a semblé hier) que les choses s'arrangent côté pied droit, moins de brûlures. En revanche, mon pied gauche a le syndrome de "l'ongle noir", lié au fait que les Elite 1000 étaient trop courtes. Marrant, pas douloureux, mais étonnant. Je l'avais lu et là je le constate en direct.

10 septembre 2006

Sans séquelles

Heureuse surprise, 10 km ce soir, aucun souci, aucune courbature. Les 20 d'hier matin sont passés comme une lettre à la poste.
J'ai le sentiment (peut-être dû uniquement à l'euphorie et destiné à se dissiper rapidement) d'avoir franchi un cap.. on verra bien.
Chapeau m'sieur Asics en tous cas.

Nouvelle frontière

19,2 Cette nouvelle frontière c'est 20 Km (19,22 exactement).
Vendredi soir je ne suis pas sorti courir, et samedi matin (hier donc), j'étais en forme, je me sentais bien. J'ai donc essayé de pousser à 20, pour voir et puis aussi à titre de pari personnel, parce que symboliquement ça représente un semi-marathon qui est mon objectif pour 2007.
Au final ça c'est extrêmement bien passé, beaucoup plus facilement que je l’aurais imaginé. Bon pas de triomphalisme exagéré, le rythme était très lent (9km/h de moyenne au final) mais quand même. Lorsque je regarde le chemin parcouru (au sens propre comme au figuré) depuis le 25 mai lorsque j'ai commencé, je suis content.
Je me souviens des premières sorties, lorsqu'au bout de quelques centaines de mètres j'étais exsangue, suant comme un boeuf et soufflant comme une vielle loco.. quand même, ça fait désormais une sacrée différence.
Le vendeur de la boutique du marathon m’a vendu des chaussures en pointure 46,5 (alors que je fais du 44) en m’expliquant que lorsqu’on court, au bout de quelques kilomètres, le pied s’allonge. Je lui ai fait confiance tout en trouvant son explication un brin étrange, mais en me disant qu’avoir le pied au large pouvait être une bonne chose.
Il avait raison.
À l’arrivée, mon pied, gauche surtout, était pile poil à la bonne et confortable dimension, impressionnant.
J’ai eu un problème de brûlure au pied, droit, problème que je rencontre depuis quelques jours et qu’au départ j’avais mis sur le dos des Asics.
J’ai le sentiment que cela provient de cette histoire de pied qui se détend. J’ai des pieds mal fichus, recroquevillés, le droit surtout et il m’apparaît assez nettement que ce souci à droite est lié à ce phénomène.
Cela dit hier il était plutôt plus modéré que d’habitude, sans doute que mon pied apprend à se détendre.
Le truc qui n’arrête pas de m’épater ce sont les transformations qui apparaissent au dixième kilomètre. Je crois que c’est lié ào la libération d’endorphines. Lorsque je suis arrivé, dans les derniers kilomètres, j’étais fatigué, mais je n’arrivais pas à faire le lien avec le fait d’arrêter de courir, ce qui ne me paraissait pas une solution évidente.. étonnant, un peu comme si ma raison me disait « ben oui tu es fatigué parce que tu cours, donc pour l’être moins il faut t’arrêter » et mon corps, qui lui, répondait l’inverse.
Sur le plan du rythme, j’ai été assez lent (un demi-kilo à l’heure de moins que d’habitude) mais surtout beaucoup plus régulier. J’ai tourné en essayant de rester vers les 140 de FC et le résultat est très explicite. Pas de courbatures aujourd’hui, je serais partant pour recommencer (mais je vais faire léger pour éviter les soucis).

J’en suis à 60 km avec les Asics et franchement elles sont vraiment bien. J’ai eu un peu de mal à m’y faire au début, leur amortissement spectaculaire est déroutant. Je me rends compte qu’il faut que je réapprenne à courir avec, mais à l’usage ce sont des pompes géniales. Avec les Elite 1000 je n’aurais jamais pu atteindre ces 20 km.
Je n’ai absolument pas mal aux pieds et je n’ai pas eu mal au pied pendant ces 20 bornes (exception faite donc de ce problème de pied droit qui lui, semble du au côté tordu du pied, plus qu’à un problème de chaussure), bref, que du bonheur.

06 septembre 2006

C’est pas le pied

Mardi soir 10 km à petite vitesse (9,5 km/h).
Le changement de chaussure n’est pas si évident que ça, un peu comme si inconsciemment je m’étais organisé autour des défauts des Elite 1000 (trop courtes, trop étroites, semelles intérieures qui se décolle etc..) du coup avec les Asics je cours confortablement en terme de sensations (pas de chocs notamment) mais pas si confortablement que ça en termes généraux.
Etrange.

Pour le reste, j’ai un rhume qui n’en finit pas de finir et la très modeste performance d’hier soir est sans doute à chercher de ce côté.
Ce matin je me suis levé ultra tôt (5h30, résultat, il est 15 heures et j’ai sommeil (je vieillis moi..) et donc du coup ce soir ça ne va probablement pas être le feu d’artifice.

02 septembre 2006

Changement de pneus

Vendredi soir 10 km tranquille, samedi matin... re-10 km avec un incroyable mal aux pieds. Anja est allé faire des courses pour la rentrée scolaire, je décide d’en finir avec cette ridicule histoire de chaussures.

02.09.2006 Direction la Boutique du Marathon rue Léon Jost (une petite rue derrière la place des Ternes). Accueil ultra chaleureux, plein de monde (y compris des démonstrateurs d’Adidas et de Polar après qui je courrais pour ma rubrique chez iTélé, donc d’une pierre deux coups, plaisir et boulot).
Le vendeur me fait courir un peu dans la rue pour regarder l’étendue des dégâts et me conseille des Asics Foundation VI. 105 euros, pas ultra chères donc.
Ces Asics sont de véritables chaussons. A froid, comme ça en magasin, c’est très impressionnant.
Tellement impressionnant, qu’oubliant mes 10 bornes du matin, je suis reparti en rentrant en faire 5 de plus pour avoir une idée. La première impression a été moyenne, j’avais encore mal aux pieds du matin, mais l’amorti est spectaculaire.

Samedi, 5 bornes très lentes avec Anja, cette fois encore l’amorti des Asics m’a épaté. En fait la sensation est étrange, je crois qu’il va me falloir du temps pour m’y habituer, j’ai la sensation de courir « sur » et pas « dans » les chaussures.
Un peu comme si la route était faite de Tartan très très souple.

Le soir en mettant iSMARTtrain à jour je regarde le décompte d’août qui se termine : 135 km. Avec tous les voyages, les jours d’arrêt etc.. 135 km c’est pas mal.

01 septembre 2006

Des jours avec.. et sans

Avant hier 10km tranquille mais à allure correcte (10,2 km/h) aucun souci (si ce n’est ce fichu mal au pied), temps de récupération au petit poil, parfait contrôle de la fréquence cardiaque, bref, que du bonheur.

Hier soir en revanche, la grosse panne. J’ai l’impression que ça vient d’un problème d’alimentation. Je me suis retrouvé au bout de deux kilomètres, complètement sans forces, à tel point que j’ai arrêté et terminé mon premier tour en marchant, puis je suis rentré.
De toute façon même dans la zone de mise en jambes j’étais en soufflant comme un bœuf à 10,2 km/h là ou normalement je passe avec un kilomètre de mieux sans aucun problème.

Cela dit, si ça sentait fort un souci d’hypoglycémie (je ne me suis jamais senti mou à ce point) dans le même temps, j’avais la tête ailleurs et il y a peut-être un lien. Ma rubrique chez iTélé reprend à fond (ce qui est une surprise, je pensais que j’allais arrêter), à un rythme hebdomadaire (au lieu de tous les quinze jours), ce qui représente à la fois un truc très intéressant en terme de fréquence et de présence à l’antenne… et un boulot dingue, et du coup, ça bouleverse mes plans pour la rentrée.

Bref, on verra ce soir

29 août 2006

Faisons bonne mesure...

Je viens de téléphoner à l'Institut Coeur Effort Santé, apparemment mon email n‘était pas arrivé.
J’ai rendez-vous le 20 pour faire un test d’effort (et par la même occasion voir un cardiologue, ce qui sera forcément une bonne chose).
Je pensais que le rendez-vous allait être plus long à obtenir. Le 20 c’est dans 3 semaines seulement, et encore, au départ la jeune femme que j’ai eu au téléphone, m’avait proposé le 14 mais je ne pouvais pas.
Je ne sais pas ce que j’en retirerais exactement, c’est la première fois que je fais ça, mais ce que j’aimerais c’est avoir des données exactes, en matière de FC maximale notamment, pour pouvoir m’épuiser sur des bases sérieuses. Et puis par dessus tout, ma dernière visite chez un cardiologue doit remonter à 6 ou 7 ans (ce qui est mal).

Longue soirée

Longue sortie hier soir, 14,62 km en 1h32, et surtout une fréquence moyenne aux alentours de 140, avec des facultés de récupérations retrouvées (pas de problème pour redescendre à 120 voire un poil au -dessous au bout de quelques dizaines de mètres de marche). Bref tout semble rentrer dans l’ordre. Mieux encore, alors que je n’ai vraiment pas forcé du tout, le temps est bien meilleur que la dernière fois que j’avais fait une aussi longue distance (9,5 km/h de moyenne contre 8,5 la dernière fois).
Pas de problème physique si ce n‘est que j’ai eu très mal aux pieds et à l’arrière des jambes. Dans les deux cas ce sont a priori les chaussures qui sont en cause. Non seulement ces Elite 1000 de Décathlon sont vraiment nulles, mais là, après à la louche 600 km, elles me semblent être raide mortes.
Même sensation lors de l’arrivée des endorphines vers le 10ème kilomètre, sensation curieuse d’ailleurs. Je sentais mon mal au pieds, mais il ne me dérangeait pas, donc pas vraiment une fin de course confortable mais à la place une sorte de détachement bizarre, en fait j’avais mal au pieds mais je m’en fichais.

Régularité
28-08-2006Les mesures du Polar recoupent tout à fait les sensations que j’ai eues. Pour chacun des tours une moyenne de fréquence cardiaque de 141/142 environ.
Le premier tours est à vitesse normale (27:30) et les deux suivants plus lents (29:29 et 30:32).. bref tout baigne.
Ce matin en revanche plus rien ne baigne je crois que j’ai attrapé un sorte de virus qui a pourri la vie 24 heures à anja hier. J’ai mal à la tête un brin de température et des courbatures partout. Du coup je crois que ce soir : repos.

Extrapolation...
La leçon de cette longue sortie d’hier soir, c’est que mon objectif pour 2007 (courir un semi-marathon) est très jouable.
Un semi-marathon ça aurait représenté un tour et demi de plus et j’aurais pu le faire avec de vraies chaussures. Prévisiblement j’aurais couru en 32’ + 20’ ce qui aurait représenté 2h25 / 2h30 au final. Le bilan théorique, est que dans des conditions de course avec l’émulation qui va bien, je dois pouvoir faire 2h10/2h15, ce qui serait déjà un très bon début.

28 août 2006

Retour de vacances

Je suis rentré dans la nuit de vendredi à samedi.
L’expérience de course à pied dans le sud a été assez sympa avec un petit problème : en dehors de mes repères dans le bois de Saint-Cucuffa, je suis incapable de me caler sur le rythme que je veux et j’ai tourné nettement trop vite. Je l’ai senti tout du long et le téléchargement des données du polar dans iSMARTtrain le confirme sans hésitation.
En gros les quelques jours à Agde ont été assez ennuyeux côté course. Trois tours le matin pour environ 7 km le tout dans un environnement assez moyen. En outre, une partie du tour passait par la plage et courir sur le sable c’est rigolo au cinoche, pas dans la vraie vie.

Courir en Corse c’est une autre affaire.
Entre Aregno (près de Île Rousse) ou j’étais avec Arthur et Lumio (juste avant Calvi) il y a 7 km en pente régulière, sous un soleil de plomb (dès 8 heurs du matin) et avec une mer bleu azur en contre bas.
Là c’était le vrai pied. Je n’ai pas fait les 7 km tous les jours (ce qui en faisait donc 14 avec le retour, mais la deuxième moitié en pente forcément).
En moyenne j’ai fait demi-tour à 4,5/5 km ce qui vu le taux de grimpette est des plus honorables.
Je me rends compte que courir sur le bitume en ligne droite st plus agréable que courir en sous-bois ou sur un parcours plus sinueux ou plus accidenté. Là , en regardant par terre je voyais mes deux pieds battre la mesure sur le bitume qui ressemblait un peu à un tapis de machine de salle de gym tant le rythme était régulier, et en jetant un œil à droite, la mer, le rivage, les quelques habitations.. raaaah.
En outre sur le bitume en ligne droit et avec une foulée régulière, le Polar st d’une précision parfaite pour ce qui est des distances (j’ai vérifié avec la voiture en allant faire des courses).

Hier j’ai repris mes tours de Saint-Cucuffa et là patatras. Le premier tour s’est déroulé comme sur des roulettes à tel point que j’ai monté trop vite la côte de Versailles qui clôt le tour (800m en pente très forte) et que je me suis cramé les cuisses.

A toutes choses malheur est bon, j’avais plus de problèmes de mal aux jambes que de problèmes de souffle ce qui est plutôt bien, mais en revanche, je n suis plus arrivé à faire baisser ma fréquence cardiaque, ce qui est nettement moins bien.

En haut de cette fichue côte j’étais à 169 ce qui st infiniment trop. Par la suite j’ai fait le second tour (j’en avais un instant envisagé un troisième, mais j’ai vite laissé tomber) aux alentours de 150/160 ce qui est bien trop, mais impossible de baisser.

12 août 2006

Courir ailleurs

Je pars 15 jours demain matin, deux fois une semaine, une semaine au Cap d'Agde avec ma moitié puis une semaine en Corse avec mon fiston.
J'emmène les chaussures et le Polar.
Ça me fera du bien de courir ailleurs, dans des endroits où je n'ai pas de points de repère.
Conséquence, je vais déserter ce journal presque intime jusqu'au 27 août

10 août 2006

Régime maxi

Ce soir deux tours au menu (9km et demi environ). J’ai essayé d’accélérer dans une des grandes lignes droites en légère pente, mal m’en a pris, impossible de dépasser 162, aux deux tiers j’ai du couper à bout de souffle.
Sur le forum Heart and cœur, Jacques m’a expliqué qu’à 135 il était à 11,5km/h, j’ai encore du boulot.. à cette vitesse-là, je dois être aux alentours de 150/155... et je n'arriverais pas à la tenir longtemps.
Pire encore, non seulement j’ai eu du mal à monter en régime, mais ensuite j’ai eu du mal à récupérer de l’effort. Le deuxième tour s’est mieux passé, mais le total n’est pas glorieux.

À la rentrée, en septembre, je vais faire des séances de fractionné histoire d’essayer d’améliorer ma vitesse parce que là, clairement c’est trop juste.

Régime maxiiSMARTtrain confirme la chose.. C'est un logiciel anglais assez intéressant qui permet de télécharger les données du Polar sur le Mac (les logiciels de Polar ne fonctionnent que sur PC).
J'ai mis une minute de moins sur le second tour avec une fréquence cardiaque moyenne identique (143) et une fréquence maximale de 153 pour le second contre 163 pour le premier (c'était dans cette fichue ligne droite).

11/7 le soir

Pas de sortie hier soir, je suis parti tard du boulot et il fallait que je passe chez le toubib. On va se marier avec Anja et pour ça il faut un certificat médical.
Il me connaît bien ce toubib, il me suit en gros depuis l’opération, et donc ça va faire une quinzaine d’années qu’il essaie de me convaincre d'aller régulièrement me faire faire des prises de sang et donc une quinzaine d’années que je lui réponds invariablement que promis juré, la prochaine fois j’irais faire contrôler mon INR.
Du coup, il était tout joyeux lorsque, après qu’il m’ait annoncé que la prise de sang était facultative chez les hommes et donc qu’il pouvait me délivrer le certificat directement, je lui ai répondu que cette prise de sang j’allais la faire quand même, ne serait-ce que le test HIV, par correction vis à vis d’Anja qui a fait le sien.

J’ai eu droit par la même occasion à un éléctrocardiogramme une petite prise de tension etc.
11/7, très bien cette tension, mais de tête j’ai 11/7 depuis toujours ou presque (je crois que c’est monté à 12 par périodes).
« Votre électrocardiogramme est très stable » qu’il a conclu en regardant le tracé, tout va bien, ça n’a pas bougé.
Là j’ai été un peu déçu, au fond de moi j’aurais aimé qu’il me dise « bon sang ! votre électrocardiogramme c’est incroyablement amélioré !!» ... mais bon.

09 août 2006

Trois p’tits tours et puis…

Hier soir Anja est venue m’accompagner pour le premier tour. Nous avons couru relativement lentement (130 environ avec des passages vers 118/120) et du coup, j’ai décidé de voir si trois tours étaient jouables actuellement. J’ai donc poursuivi toujours au même rythme assez lent. Au total 1h30 de course pour un poil moins de 14km.

Première conclusion, à partir du 10è kilomètre, les choses deviennent intéressantes. Il me semble retrouver de très vieilles sensations qui remontent à l’époque lointaine où je faisais de l’athlétisme. Effet collatéral de la montée des endorphines sans doute, j’avais mal aux jambes, mais je courais mécaniquement un peu comme si mon corps fonctionnait totalement distinctement de la tête. D’ailleurs à l’arrivée du troisième tour en haut de la côte où d’ordinaire je suis cuit, il a fallu que je décide de m’arrêter, un peu comme si mon corps lui, fonctionnait comme une sorte de locomotive qui ne s’arrête pas toute seule.
D’habitude il faut que je décide de continuer, là, c’était l’inverse.
Intéressant comme situation.

Sur un plan technique, la remarque évidente c’est que les Elite 1000 étaient totalement à la rue, d’ailleurs ce matin, physiquement tout va bien sauf que j’ai mal aux pieds.
À la rentrée, il va falloir que je me trouve une paire de pompes plus adaptées.

Toujours cette petite douleur au dos, plus flippante que réellement douloureuse, qui, cette fois, est apparue beaucoup plus clairement après ce 10è km. Je pense que ça doit provenir (entre autres) d’un problème de manque d’amorti des Elite 100.

Hier soir j’ai envoyé un mail à un cardiologue du sport pour prendre un rendez-vous. Je ne sais pas s’il répond à ses mails, j’ai trouvé le sien sur le site du club des cardiologues du sport... on verra. S’il ne répond pas je téléphonerai en rentrant de vacances.

Ce matin je suis monté sur la balance (que j’évitais depuis quelques jours).. 88. Cool, ça y est, la barre fatidique des 90 est franchie.

07 août 2006

Coup de pompe ?

Impossible de descendre en dessous de 140 ce soir. Jambes lourdes et pour courronner le tout, une légère douleur dorsale (à droite) à partir du 6ème kilomètre.

Ceci étant, good news , j'ai trouvé dans un forum un autre type qui porte une valve et ne se vit pas comme un malade. Il a 54 ans et prévoit un marathon... (bon ok, je n'en suis pas encore là) , mais ça fait plaisir de voir que je ne suis pas tout seul.
L'accéléromètre du Polar semble déconner, il n'affiche pas la même distance que les deux jours précédents, or le parcours est strictement le même. A la rentrée il faudra que j'ailles le calibrer sur piste.

Jacques (c'est le gars en question) est allé se faire faire un electro d'effort avec un cardio du sport, et ça c'est une super bonne idée. Je ferais ça à la rentrée. De toute façon, il est largement temps que je retourne voir le cardiologue histoire de faire un petit point, et outre le fait que ce serait infiniment plus réjouissant que d'aller le voir en tant que malade, ça me permettra d'avoir des bases de référence plus solides que les valeurs théoriques sur lesquelles je me base pour l'instant.
En théorie la fréquence cardiaque maxi pour un homme c'est 220-âge, ce qui me ferait donc 220-46 = 174, or j'arrive à 160 en haut de l'avant-dernière montée de chaque tour si j'accélère un peu, et pourtant je suis assez loin d'être totalement à fond (ce dont je serais sans doute incapable d'ailleurs).

Mon corps est un gros menteur

J’ai passé le week-end avec le Polar, et c’est une expérience assez incroyable.

Tout d’abord, ce qui est incroyable, c’est le temps qu’il faut pour comprendre comment ça marche. Dans la série « usine à gaz » le RS200 se défend plutôt bien.
Une fois l’appareil à peu près maîtrisé , le reste est une plongée assez étonnante dans les relations entre la tête, le cœur et les jambes.

Le RS200 a un capteur fixé par une bande élastique que je place en travers de la poitrine et qui envoie les infos sur ma fréquence cardiaque. L’accéléromètre est coincé de façon assez astucieuse dans les lacets de mon pied droit et lui aussi envoie des infos sur la distance.
La montre mouline le tout et m'affiche une sorte de tableau de bord de ce qui se passe dans mon corps (mon coeur surtout).

Le premier truc qui m’a frappé avec cet attirail, c’est que je me mens beaucoup.
Je cours dans le bois de Saint-Cucufa, dont je fais deux tours, et le circuit est très varié, terre et asphalte et surtout montées et descentes. Il y a un paramètre que je n’avais pas pris en compte c’est la flemme. Lorsque j’étais en montée, j’étais très fatigué et en descente je pétais une forme olympique.
Je sais, ça paraît logique.
L’usage du RS200 m’a montré que derrière cette logique il y a le facteur flemme (qu’en terme scientifique on doit pouvoir traduire par l’influence du manque de détermination sur la vitesse atteinte, voire sur le fait d’avancer, lorsqu’elle est corrélée avec le relief).

En clair, au lieu de me fier à mon impression, je me suis astreint à me fier à la mesure, et le résultat est spectaculaire.
Ce week-end j’ai pu faire des choses dont j’étais incapable auparavant, comme par exemple enchaîner directement le deuxième tour à la fin du premier qui se termine par la côte de la route de Versailles, laquelle côté fait environ 500 m en pente très raide.
Avant, je m’arrêtais en bas de cette côte, j’attendais un temps pifométrique, puis je la grimpais pour la terminer à bout de souffle, à la suite de quoi je m’arrêtais quelques minutes avant d’attaquer le deuxième tour en marchant, puis de reprendre le trottinement quelques centaines de mètres plus loin.

Grâce au RS200 j’attaque ma côte dans la foulée et ensuite j’enchaîne directement avec le deuxième tour.

D’où vient ce miracle ? Il vient de ce qu’à courir en regardant la fréquence cardiaque au lieu de me fier à mes « j’suis crevé, j’suis crevé » je me suis aperçu de la chose suivante :
À 120 battements par minutes, je suis très relax, ça correspond à un trottinement léger
À 130 je suis aussi relax (je peux parler par exemple) mais ça va plus vite
Entre 130 et 140 ça accélère, mais c’est toujours cool
Entre 140 et 150 ça commence à aller vite j'ai du mal à parler
150 est la limite à partir de laquelle je commence à manquer de souffle.
Je peux aller jusqu’à 160 dans une montée courte, mais arrivé en haut, je dois marcher pour reprendre mon souffle.

Courir au Polar c’est exactement comme piloter une moto au compte-tours. Si je reste dans les 130-148/150, tout baigne, et ce, quel que soit le relief.

Mieux encore, je me suis aperçu que ce contrôle attentif de mon rythme cardiaque me permettait, et là c’est très fun, non seulement de savoir où j’en suis sur la base des chiffres que je viens de donner, mais plus étonnant, de prévoir ce qu’il va se passer.
Avec cet engin, je peux savoir que si je ne ralentis pas je vais être à court de souffle, ou au contraire, que je peux accélérer sans risque. Etonnante expérience.

Si je suis à 148 au milieu d’une côte, il est clair que je ne vais pas pouvoir arriver en haut. Si en revanche j’arrive à baisser le rythme cardiaque de quelques points, soit en ralentissant légèrement, soit en essayant de maîtriser la respiration, je vais passer la côte sans souci.

De l’autre côté l’accéléromètre permet d’avoir la vitesse, et ça aussi c’est une information intéressante, parce que tout l’enjeu pour moi en ce moment est de diminuer la fréquence cardiaque sans trop diminuer la vitesse (pour l’instant je n’ai pas encore trouvé de solution royale, j’essaie de jouer sur la longueur des pas).

Bref je suis enchanté de mon expérience course avec mesure, et c’est comme ça que j’arrive à enchaîner mes deux tours à une allure globale plus que correcte.

04 août 2006

On (je) n'échappe pas à la technologie

J’ai un rapport quasi sado-maso avec la technologie. Elle me nourrit depuis des années et vraiment c’est quelque chose qui m’emmerde souverainement.
Bon faudra que je m’y fasse.
En tous cas, courir dans ma forêt ça ne risque pas de m’entraîner dans des délires technomaniaques infinis. En quelque sorte, pour une fois je suis à l’abri de la technologie.
Enfin ça c’est ce que je croyais.

En passant chez Décathlon pour acheter des shorts (le Boston est spectaculairement confortable, fabriqué dans un textile ultra sensuel et ce qui ne gâte rien , pas cher du tout) , je tombe sur un rayon d’instruments de mesure. J’y jette un œil en me disant que ce serait cool d’avoir un chronomètre et que ça ne doit pas coûter cher.
Je tombe alors sur les cardio fréquencemetres. Un bidule qui mesure la fréquence cardiaque.

Je cherche sur le web pour savoir ce que c’est, je tombe sur le forum du magazine Jogging International et je découvre ce qu’est un cardio fréquencemètre, et que le principal fabricant s’appelle Polar. Un finlandais.

Après avoir pas mal écumé des différents forums sur la course à pied, effectué des allers-retours chez Décathlon pour voir le prix des différents modèles (il y a un Décathlon à côté de mon bureau), je finis par répondre à une petite annonce.
Un type qui s'est acheté un Polar RS 200 SD en juillet, le revend déjà parce qu'il trouve le bidule pas assez sophistiqué.

Polar Le RS200 SD est pourtant un appareil assez haut de gamme, qui comporte outre les fonctions de montre (chrono etc..) une fonction de cardio fréquencemètre et qui est livré avec un petit bidule à fixer sur la chaussure (pour faire chic on dit un accéléromètre), lequel permet d'avoir en plus la distance et donc la vitesse.

Sitôt dit sitôt fait, en trois échanges d'email, contact est pris avec le vendeur et je vais le récupérer vendredi soir. Il me vend l'appareil 129 euros alors que son tarif est de 229.
En gros je paie un RS200 SD le prix de l'entrée de gamme RS100 : une excellente affaire.

03 août 2006

Rétropédalage

Rétropédalage parce que je commence ce weblog avec deux mois de retard.
Donc pour rattraper les épisodes précédents : le 25 mai je me regarde dans la glace, je suis affreux, gras, j’ai du bide et un postérieur énorme. J’achète une paire de baskets chez Decathlon, des Elite 1000 pas trop chères (60 euros quand même d’autant que ces enfoirés les ont soldés moitié prix deux mois plus tard).
J’habite en lisière du bois de Saint-Cucufa (merci de ne pas rire) dans les Yvelines. Les débuts ont été.. originaux disons. Impossible de faire plus de 100 mètres sans souffler comme un bœuf.
Je me suis dit que je n’allais pas me laisser faire par ce monceau de gras qui m’enveloppait doucement, sans compter que le but de la manip était de remettre ce coeur rafistolé en route, voire de le brutalisr un brin... et tous les soirs, je suis allé suer.
Au début ça a été l’horreur puis petit à petit les choses se sont arrangées.
Deux mois plus tard je fais quotidiennement 10 km (9,6 exactement) en 55 minutes.. pas mal non ?
Donc voilà le résumé rapide des choses, entre le 25 mai et le 3 août (aujourd’hui) je suis passé de quasi handicapé bedonnant à aspirant sportif au physique qui commence à ressembler à quelque chose.
En termes chiffrés ça veut dire, passer de 104 kgs à 89 le tout pour 1m85.

02 août 2006

Je veux mourir en bonne santé

J’ai 46 ans (je déteste ce chiffre, plus que 4 et c’est 50 et 50.. ça sonne mal). J’ai une valve cardiaque depuis 14 ans. Lorsque j’étais jeune et beau je faisais de l’athlétisme, du 400m haies. Je n’étais pas terrible mais je me défendais. J’ai même un titre, j’ai été champion du Rhône du 400 haies. Bon ok, le Rhône est un département minuscule (je crois le petit de France) et à l’époque les meilleurs sur 400 haies étaient à l’ASPTT de Saint –Etienne. Saint-Étienne c’est dans la Loire. Donc champion du Rhône.

Un jour le toubib m’a dit que j’avais un cœur qui faisait un bruit étrange, c’est le fameux « souffle au cœur » qui fait si romantique dans les romans pour jeunes filles.

Quelques années plus tard, j’étais photographe, je menais une vie de patachon plutôt plaisante, il a craqué. Hosto, valve, vie sédentaire, gras du bide.

Pourquoi ce titre ridicule ? « Je veux mourir en bonne santé » ?.. c’est une vieille blague que j’avais l’habitude de raconter pour exorciser la trouille que me file ce cœur rafistolé. Je fume (la pipe), je bois du café (pas d’alcool enfin pas souvent) et lorsqu’on me demande comment je peux à la fois être équipé d’une prothèse cardiaque et m’adonner à ce genre de truc (alcool, tabac etc..) je réponds que mener une vie saine c’est con.
Tout ce à quoi ça peut aboutir c’est de mourir en bonne santé, ce qui est vraiment du gâchis.

Au fond c’est vrai d’ailleurs, c’est vraiment con de mourir en bonne santé.
Ce qui m’a décidé à me remettre à courir ce n’est pas l’idée ce mourir en bonne santé mais plutôt celle de vivre comme si je l’étais en bonne santé..

En fait si je suis honnête je dois reconnaître que la décision de me remettre au sport (ça fait bien « remettre au sport », en fait j’ai arrêté il y a à la louche 25 ans, donc il s’agit plutôt de me « mettre au sport », mais remettre ça fait mieux, ça fait moins laisser-aller), la décision de me remettre au sport donc, est juste un changement de stratégie.

Je déteste ce cœur rafistolé qui va un jour ou l’autre m’empêcher de battre des records de longévité. Je le déteste d’autant plus qu’un jour il va falloir repasser sur le billard et ça me file une trouille bleue. Il paraît qu’aujourd’hui les techniques se sont sophistiquées et que c’est moins lourd, mais à l’époque où m’a mis cette valve, la chirurgie cardiaque c’était un peu de la mécanique lourde.
Pour m’ouvrir le cœur, on m’a démonté entièrement. Lorsque je dis « démonté entièrement » ce n’est pas une figure de style : sternum scié, cage thoracique grande ouverte, etc.. Au final, il m’aura fallu presque un an pour que tout revienne totalement en ordre (et plusieurs mois pour pouvoir dormir allongé). Bref, l’idée qu’un jour, cette valve devra être changée me file une peur bleue.

Alors pour exorciser le truc, je me suis mis à vivre « comme si » elle n’existait pas cette valve. Je fume, je picole de temps à autre et je prends mes anticoagulants de façon assez aléatoire.
Jusque là mon corps à tenu, ça va faire 15 ans bientôt que je baise cette foutue valve en m’asseyant sur les obligations auxquelles elle est censée me soumettre.

Le sport c’est mieux, parce que ma stratégie précédente consistait en pratique à prendre le risque de m’autodétruire dans des conditions pas glorieuses.
Avec le sport, je continue à emmerder cette valve et les précautions que je suis censé prendre, et dans le même temps je me façonne lentement une silhouette qui me plaît nettement mieux.
Bref, c’est tout bénef’.