Depuis que j'ai décalé mes séances au matin, je cours à jeun. C'est une sensation assez plaisante, j'ai moins de pêche, mais je me sens plus léger. Au début j’avais un peu peur de soucis liés à l'hypoglycémie, mais c'était clairement une crainte absurde parce que ça se passe très bien. Ces derniers jours, j'ai fait 10 km sans soucis, ce matin 15 sans le moindre problème et à la même vitesse que lors de sorties classiques en journée ou en fin de journée.
Au chapitre des choses qui se sont nettement améliorées, il y a mon pied droit qui ne se manifeste plus du tout, et le mal de dos qui semble avoir disparu. Il faudra que j'essaie une sortie plus longue demain pour voir si ce n'est pas simplement parce qu'il en démarre qu'au-delà de 15 km.
À suivre donc...
Une amie m’a fait passer un lien assez étonnant a propos du point de vue d'un des conseillers de N. Sarkozy.
Je ne savais pas que M. Le Meur s’adonnait aussi à la course à pied. Mais nous avons des approches très différentes. Je me fiche complètement de l’aspect performance, je me suis fixé comme objectif de courir un demi-marathon en 2007 et un marathon complet en 2008 pour avoir des objectifs (j’ai déjà atteint celui de 2007, un demi-marathon fait 21 km et je les fais de temps à autre en sortie longue).
Ce que je trouve bien dans la course à pied c’est que ça libère l’esprit, pendant que je cours je gamberge, j’ai une heure une heure et demie sans téléphone, sans personne qui me gonfle, en regardant le héron du bois à côté de chez moi qui me regarde passer, en surveillant les biches qui sautillent au loin ou les canards qui font semblant de ne pas me voir, c’est silencieux, calme, reposant et très propice à la gamberge.
Et puis ça permet de découvrir son corps, de ne plus écouter le cerveau qui est un enfoiré fini etc.. bref une expérience intérieure assez formidable, pas vraiment un moyen d’enrichir ma vie sexuelle qui sans être éblouissante, va très bien.